Les débuts de l'écriture
Les premières partitions
Ci-contre, un exemple de partition médiévale. Elle ressemble quelque peu aux partitions actuelles, à quelques différences près. D'une part, il n'y a ici que quatre lignes au lieu des cinq actuelles, et d'autre part, les notes ressemblent à de petits carrés. Il s'agit des neûmes, ancêtres des notes que nous connaissons aujourd'hui. Il en existe plusieurs centaines, ce qui rendait la lecture et l'apprentissage très complexes. La simplification d'écriture a mis plusieurs centaines d'années avant d'aboutir au système que nous connaissons aujourd'hui.
Le nom des notes
Le nom des notes - do ré mi fa sol la si - n'est pas non plus arrivé du jour au lendemain. En réalité, il provient d'un chant appelé Ut Queant Laxis. En prenant la première syllabe de chaque début de phrase, nous obtenons le Ré, le Mi, le Fa, le Sol et le La. Pour le do, il faut se référer à son ancien nom, Ut, abandonné au fil des siècles pour des raisons esthétiques (Do, étant la première syllabe de Dominus, ce qui en latin signifie le Maître, ou ici en l'occurence, Dieu), et pour le Si, il s'agit des initiales de Sancte Iohaness, Saint-Jean Baptiste, à qui ce chant est dédié.
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